En ces temps tumultueux…

Francis Cabrel chantait en 1989, en hommage à Daniel Balavoine

J’ai du dormir debout
https://francechansons.net/francis_cabrel-dormir_debout/

C’est un peu ce que je ressens depuis plusieurs mois. Si vous avez connu les années 70, 80 et cette insouciance, ce progrès réel, cette liberté de parole… Vous pouvez imaginer qu’effectivement ces confinements, couvre-feux, préemption des « informations » par cet étrange virus sont autant de causes de sidération.

Pour ou contre ?

Il est tentant de se ranger dans un camp : pour ou contre…

  • l’action du gouvernement
  • le vaccin
  • le confinement
  • l’hydroxychloroquinine

J’ai suivi, cela doit faire une dizaine d’années, une formation à l’Université du Nous (sociocratie…). C’était en « immersion » dans un habitat groupé à Die. Les soirées étaient consacrées à différentes activités musicales, artistiques… C’est à cette occasion que je découvrais la danse des bâtons. Deux danseurs tiennent par le « plat » de l’index un léger bâton de quelques dizaines de centimètres. L’un d’eux est le pilote : il décide unilatéralement des mouvements du bâton : montée, descente… et de la vitesse de ce mouvement. Bien sûr le pilote est amené à bouger lui aussi et de fait il crée une « danse ». Le partenaire quant à lui expérimente plusieurs stratégies, en particulier pour ou contre les mouvements du bâton initiés par le pilote. Et celui-ci ne devrait pas tomber.

La dimension corporelle, physique, de cette danse métaphorique est surprenante.

Pour : lorsque le partenaire est « pour », il peut se mettre en danger, par exemple lorsque le pilote repousse vivement le bâton, ce qui provoque un déséquilibre du partenaire.

Contre : décider d’être contre les mouvements du pilote finit très rapidement par être épuisant. Le bâton monte ? Le partenaire tente de le faire descendre… Il en résulte un chaos, le bâton tombe souvent…

Il en est de même en ce qui concerne cette pandémie. Je vous suggère de visionner cette vidéo de 25 minutes :
le grand complot contre l’humanité, comment s’en sortir ?

Gandhi

Faire avec… Ou sans

La danse continua avec une nouvelle proposition : faire avec ou sans (le pilote).

Sans : le partenaire ignore les mouvements du pilote, le bâton passe son temps… au sol. Mais dans ce cas, pas de fatigue, pas de mise en danger.

Avec : le résultat fut étonnant. Le partenaire inscrit son mouvement dans celui du pilote. C’est alors une très belle danse qui apparaît. Harmonieuse, respectueuse, joyeuse.

C’est en lien à la non-violence. Ahimsa
Gandhi n’était pas contre les Anglais, sa stratégie était de faire sans eux. C’est un exemple historique « sans nuance ».
La non-violence stratégique de Gandhi s’adressait à un état quand même non dictatorial. Sa lettre (naïve ?) à hitler n’a pas eu l’écho espéré… C’était prévisible. De plus, au-delà de ahimsa, Gandhi pratiquait Satyagraha.

… En bref, la doctrine signifie la revendication de la vérité, non par application de la souffrance sur l’adversaire mais sur soi.

Pour ma part, il me semble judicieux de décider, au cas par cas, de faire avec ou de faire sans.
Ni pour, ni contre.
Quant à nous, la dictature de moins en moins soft dans laquelle nous nous enfonçons en pente (pas si) douce provoque un questionnement. Faire avec ou sans… OK mais est-ce possible d’éviter la souffrance ?

Faire sans le vaccin (l’alpha et l’oméga du gouvernement) car trop d’inconnus, de conflits d’intérêt, d’orientation suspecte de la réponse gouvernementale « full-vax »

  • rien sur la prévention,
  • rien sur l’amélioration des conditions hospitalières… sauf des mensonges,
  • rien sur les thérapies efficaces
  • rien sur les effets secondaires parfois catastrophiques à en croire les témoignages étrangers.

Faire avec le couvre-feu, le confinement… Inscrire sa danse joyeuse et courageuse dans celle, macabre, du chef de l’état (ne pas confondre avec président de la république). Jouer au chat et à la souris…

En résumé, décider au cas par cas, en fonction de l’équilibre liberté/risque, de faire avec ou sans.

Pour terminer ce billet, je vous propose cette courte vidéo de 10 minutes.
« Aimons-nous vivants » 🙂
5 conseils pour une année 2021 réussie | Sadhguru

Festina lente & carpe diem